Parution du guide des intrants utilisables en bio : “Rien n’est figé”

Le 14/01/2012 à 9:42 par La Rédaction


Pensé pour faciliter l’accès à l’information, le guide des intrants utilisables en bio, paru à la mi octobre sur le site de l’Inao, est en période probatoire jusqu’au printemps. Des améliorations pourront y être apportées d’ici là.

 Réalisé conjointement par l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao) et le ministère chargé de l’Agriculture, le guide des intrants utilisables en agriculture biologique liste les produits phytopharmaceutiques autorisés pour les productions végétales – sur trois colonnes : substance active / observations / spécialités commerciales. Réclamé depuis 4 ans par la profession, il devrait être complété par la suite des engrais, produits vétérinaires, etc.

Ce guide est un rappel réglementaire pour les produits phytosanitaires utilisables en bio, explique Côme Isambert, responsable de la commission Intrants à l’Itab. Il est destiné avant tout aux producteurs.” Début novembre, une réunion à l’Inao a permis de confirmer que le guide est pour l’heure en période de test, jusqu’au printemps 2012, “afin de voir comment cela se passe sur le terrain.” Ce document est donc en rodage, sachant de surcroît que sa mise à jour datant du 22 juin 2011 ne retient pas les toutes récentes évolutions de la réglementation.

 De nombreux liens

Jean-François Larrieu, expert national arboriculture bio pour l’APCA, se réjouit de la parution de ce guide, qui n'a pas de valeur juridique, et qui vise à clarifier la situation. Néanmoins, estime-t-il, “s’il constitue la base des contrôles pour les Organismes certificateurs (OC), cela pose problème, car certains produits n’apparaissent pas – et ce, pour des raisons différentes selon les cas.

Ce n’est pas un outil de sanction et de contrôle, rassure Côme Isambert. Et c’est toujours bien la réglementation qui compte. C’est elle qu’il faut respecter. Finalement, ce guide a plus pour objectif de faciliter l’accès à l’information, de responsabiliser les producteurs dans l’utilisation de leurs produits.” (...)

Myriam Goulette

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