Conversion d’un légumier: le bon sens près de chez soi

Le 05/03/2012 à 15:21 par La Rédaction

À Taulé, le Finistérien Jean-Paul Kerrien fait fonctionner une exploitation légumière de 32 hectares avec son fils et 9 salariés. Fraîchement certifié bio et engagé de longue date au sein du Crédit Agricole, l’homme tient un discours prudent sur l’installation de nouveaux maraîchers en circuit court.

Surplombant la baie de Morlaix et son impressionnant Château du Taureau, les champs d’artichauts violets, de chou-pommes et de brocolis fl eurissent sous la main experte de Jean-Paul Kerrien, ce depuis 1984. Sur une dizaine d’hectares, l’agriculteur cultive aussi des échalotes et des céréales. Sa conversion à l’agriculture biologique a été progressive, tout comme sa prise de responsabilités au sein du Crédit Agricole. C’est surtout au début des années 2000 qu’il s’engage en signant, en 2002, un Contrat territorial d’exploitation (CTE, ancienne mesure agro-environnementale) “Amélioration des pratiques” : implantation et entretien des haies, mesures rotationnelles (introduction de céréales dans l’assolement), couvert végétal… Il teste durant cinq ans différentes méthodes comme le désherbage mécanique et les insecticides naturels, notamment sur artichaut. Ce CTE lui permet également d’améliorer la qualité de stockage des échalotes en fi nançant 30 % de l’investissement d’un silo couloir.

Assurer le suivi

En parallèle, il adhère aux référentiels...

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