Les safraniers : défendre l’or rouge des terroirs

Le 22/12/2011 à 16:25 par La Rédaction


Épice autrefois répandue dans les campagnes françaises, le safran (crocus sativus) retrouve un nouveau souffle.

Culture de diversification, cette production peut apporter un complément de revenu intéressant, à condition de s’armer de patience, compte tenu des exigences qu’elle impose”, résume Sébastien Bonduau, chargé de mission à la Coordination biologique des Pays-de-la-Loire, qui anime un programme d’action sur le safran.

Les safraniers des Pays de Loire

Cette initiative a donné naissance à une association “Les safraniers des Pays de Loire”, qui comprend une quinzaine d’adhérents, producteurs et porteurs de projets. “Notre groupe cherche à mutualiser les connaissances et les expériences sur cette plante pour promouvoir un safran de terroir et de qualité, et donner les meilleures garanties de pureté du produit aux consommateurs.”

Une charte et un cahier des charges ont été élaborés fixant des objectifs écologiques, sociaux et économiques, et des règles de production et de transformation. “Nous visons la certification bio des producteurs mais, pour l’instant, tous ne l’envisagent pas à cause de son coût”, admet Sébastien Bonduau. C’est pour cette raison quela France ne compte qu’une dizaine de safraniers certifiés bio, car payer au départ 400 euros par an pour une plantation destinée à un complément de revenus en pluriactivité est considéré comme une charge non négligeable.

C’est pourquoi l’association des Safraniers de Pays de Loire réfléchit à une certification collective.

Retrouvez l'intégralité de l'article dans Biofil n°79, janvier-février 2012