Fonds Avenir Bio : soutien à 28 programmes d’action

Le 04/11/2010 à 17:23 par La Rédaction


Fonds Avenir Bio

Le fonds Avenir Bio, destiné à la structuration des filières, et doté d’un montant de 3 M€ par an pendant 5 ans financé par le ministère de l’Agriculture, a soutenu 28 programmes d’actions en 2008 et 2009. Géré par l’Agence Bio, ce fonds a déjà été attribué à 76 bénéficiaires, pour un montant de 5,3 M€. Cinq appels à projet se sont succédé.

Convertir les terres en bio implique, en face, de structurer les filières. L’objectif est de faire coïncider au maximum l’offre et la demande, pour ne pas se heurter à des crises de croissance : faire croître la disponibilité en produits bio, notamment grâce aux conversions, créer des économies d’échelle et optimiser les circuits de collecte et de transformation. Convaincu, le ministère de l’Agriculture a dédié 15 M€ à ces actions sur 5 ans. Les Assises nationales de la bio, le 28 septembre à Paris, ont été une nouvelle fois l’occasion de présenter quelques projets déjà lancés. Ceux-ci impliquent la mobilisation d’un chapelet d’acteurs sur un territoire donné, entreprises, groupements, coopératives, associations de producteurs… “Ces démarches sont toutes fondées sur le dialogue et le respect mutuel, assure Élisabeth Mercier, directrice de l’Agence Bio qui pilote ce dispositif. Elles allient compétences et engagements. Ces valeurs sont essentielles pour assurer la viabilité des programmes d’action.” Ce déploiement d’actions doit provoquer une dynamique vertueuse. “Cela oblige les acteurs de la bio à se connaître, dialoguer et évoluer ensemble. La contractualisation existe, il faut la confirmer.” Selon l’Observatoire prospectif, sur le premier semestre 2010, les volumes sur le marché ont augmenté plus vite que leur valeur, notamment en lait (+ 7 % en volume, +4 % en valeur) et en fruits et légumes (+ 20 % en volume, + 14 % en valeur). “Tout ce qui permet de maîtriser les prix de façon favorable au consommateur est bienvenu, mais cela ne doit jamais se faire au détriment des producteurs”, insiste la directrice.

Accélérateur de la dynamique

Les projets aidés concernent les secteurs des fruits et légumes, du lait, de la viande bovine, porcine, ovine et volaille, de l’oeuf, des grandes culture

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Retrouvez l'intégralité de l'article dans Biofil N° 72- septembre/octobre 2010