
En grandes cultures bio, les coopératives regroupent 70 % de la collecte, transformation et mise en marché. Au total, ce sont 550 coopératives, unions et filiales, impliquées dans les filières bio (sur 2800 coopératives en France). “Nous avons un rôle majeur à jouer dans l’évolution de la bio française et nous comptons conforter la coopération comme partenaire constructif des pouvoirs publics et des organisations professionnelles françaises et européennes”, résume-t-il.
Parmi les axes de travail, Christophe Lecuyer cite l’importance de favoriser la concertation entre collecteurs et transformateurs, pour mieux cerner les volumes disponibles ou à produire et les besoins des fabricants d’aliments de bétail et des meuniers. Il y a également l’évolution de la réglementation, notamment le 100 % bio en alimentation des monogastriques, et les solutions à trouver pour ne pas (trop) renchérir le coût de l’aliment. Comment continuer à inciter à la conversion est aussi une question d’actualité. “Les aides sont nécessaires mais pas suffisantes. Dynamiser le marché est essentiel pour garantir des niveaux de prix corrects aux producteurs.” D’après Christophe Lecuyer, “il n’y a pas une solution mais un ensemble de mesures à mettre en place afin d’assurer l’avenir de la bio”.
À lire le dossier “Coopératives en bio” dans le prochain numéro, Biofil n°89.