Désherbage mécanique : favoriser les stratégies multiples

Le 16/03/2012 à 11:14 par La Rédaction


Pour mieux s’adapter à des conditions climatiques parfois très changeantes, de plus en plus d’exploitations céréalières cherchent à disposer des trois outils principaux de désherbage mécanique : la bineuse, la houe rotative et la herse étrille.

Très à la mode, le désherbage mécanique des grandes cultures et productions légumières est pourtant encore peu répandu. La variété des stratégies possibles ainsi que des matériels disponibles permettent à présent de sécuriser les itinéraires techniques.

La pratique du désherbage mécanique est inégalement répandue dans les campagnes, tant sont nombreuses les idées reçues et les inquiétudes qui l’entourent : augmentation du temps de travail, diminution de l’efficacité du résultat… Bien plus difficile à mettre en oeuvre que l’usage des herbicides, elle permettrait pourtant, en réduisant l’usage de ces derniers chez les conventionnels, de répondre au défi de la protection de la ressource en eau. Faire le point sur les matériels à disposition des agriculteurs, les outils d’aide à la décision, et les stratégies et techniques qui font leurs preuves, tant en bio qu’en conventionnel : tel était l’enjeu du colloque “Désherbage mécanique, des solutions à partager” organisé à AgroCampus Ouest à Rennes le 6 décembre (1). Parmi les intervenants, deux agriculteurs bio ligériens, Philippe Breton et Grégoire Gabillard, sont venus témoigner sur leurs pratiques de désherbage mécanique, donnant un caractère plus concret à un colloque dont les exposés étaient parfois perçus comme trop théoriques.

Des moyens agronomiques

“Je ne suis pas très féru de désherbage mécanique, prévient Philippe Breton, céréalier et éleveur de poulets de chair Loué à Auversle- Hamon dans la Sarthe...

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Retrouvez l'intégralité de l'article dans Biofil 80, Mars/avril 2012