Quels contrats pour le lait bio du Grand Ouest ?

Le 05/04/2011 à 15:04 par La Rédaction


La loi de modernisation agricole a également rendu obligatoire la contractualisation entre les producteurs de lait et leurs collecteurs, laiteries et transformateurs.

Le décret d’application l’impose dès le 31 mars. Soucieux de réfléchir aux spécificités de leurs contrats, les producteurs bio cherchent une solution collective. Dans le Grand Ouest, une rencontre a été organisée par la Fnab le 1er mars pour cerner les attentes de chacun. Les clauses adaptées réclamées par les bio concernent la notion de variation des volumes (liée aux conditions climatiques), les conversions, les prix déconnectés du conventionnel, le contrôle par un organisme certificateur. Certaines laiteries se disent prêtes à négocier avec des organisations de producteurs en proposant un contrat collectif, en plus du contrat individuel. Les laiteries Lactalis, Montsûrs, St-Père, ainsi que la coopérative Lait bio du Maine et le collecteur Biolait se sont montrés ouverts à une discussion collective sur les contrats. “Les producteurs souhaitent une filière où chacun se responsabilise, basée sur le respect, le dialogue et la transparence, explique Stéphanie Pajot, présidente de la commission lait de la Fnab. La relation commerciale doit être partenariale et contractuelle, avec une véritable concertation sur les prix afin que les producteurs sécurisent leurs revenus et les laiteries leurs approvisionnements de lait bio locaux à un coût défini.