Agence Bio : signature du nouveau contrat d'objectifs

Le 03/03/2015 à 11:58 par La rédaction


Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, signe, avec le président de l'Agence bio Etienne Gangneron, le nouveau contrat d’objectifs et de performance de l'Agence Bio pour les deux années à venir. 

Signature du contrat par Stéphane Le Foll et Etienne Gangneron.
Signature du contrat par Stéphane Le Foll et Etienne Gangneron.

"Je salue le travail réalisé par l'Agence Bio, et les résultats très encourageants qui en découlent", affirme Stéphane Le Foll, en clôture du Séminaire international de l'Agence Bio, le 26 février 2015 dans l'enceinte du Salon de l'agriculture. Le nouveau contrat d’objectifs et de performance de l’Agence bio fixe les grands objectifs que l’Agence bio poursuivra jusqu’en 2017. Rappelons que l'Agence bio, groupe d'intérêt public créée en 2001, regroupe, autour des ministères de l'agriculture et de l'écologie, les 4 grandes familles de la bio: la Fnab, l'APCA, le Synabio et Coop de France, chacune exerçant une présidence tournante de deux ans.
"Ce contrat s'inscrit pleinement dans le cadre du Programme Ambition bio 2017 et en décline plusieurs axes", explique le ministre. "Notre objectif, doubler les surfaces, doit s'accompagner de la structuration des filières, créer et construire des débouchés, avec des stratégies de transformation et de distribution efficaces. Rien de pire que des surfaces qui augmentent et des prix qui baissent." Le rôle de l'Agence bio est de contribuer à cette structuration des filières.

L'Observatoire et le fonds Avenir Bio

Doubler les surfaces bio pour atteindre 8 %, tel est l'objectif d'Ambition bio 2017, rappelé lors du Séminaire de l'Agence Bio.
Doubler les surfaces bio pour atteindre 8 %, tel est l'objectif d'Ambition bio 2017, rappelé lors du séminaire de l'Agence bio.

Déjà très impliqué dans la connaissance et l'analyse des marchés, l'Agence bio va poursuivre le développement de l'Observatoire national de l'agriculture biologique. "Il faudra élargir les échanges avec les autres bases de données et l'ensemble des acteurs", note le ministre.
Le fonds « Avenir bio », créé en 2008 et destiné à faire émerger des projets de structuration, est renforcé et doté d'un budget de 4 millions d'euros par an pendant toute la durée du contrat. L’Agence bio va poursuivre son action, dans la ligne déjà engagée, pour favoriser l’utilisation de ce fonds en cohérence avec les autres financeurs. "L'enjeu est de mieux faire connaître ce dispositif, d'en faciliter l'accès à des petites entreprises, souvent très innovantes, d'attribuer des aides aux montages de dossiers, d'élaborer des solutions de garanties aux projets qui peinent à obtenir des prêts", détaille Stéphane Le Foll.

Renforcer la communication

Pour stimuler la consommation, la communication doit être renforcée : grâce au programme de promotion co-financé par l'Union européenne qu’elle a réussi à obtenir pour 2015-2017, l'Agence bio va mettre en lumière la bio auprès des consommateurs, des acteurs des filières et des citoyens. De  nouveaux messages et visuels sont en train d'être conçus.

Autour d'Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence Bio et de Stéphaine Le Foll, les 4 familles de l'Agence bio, Fnab, ACPA, Coop de France et Synabio, ainsi que les intervenants du Séminaire international.
Autour d'Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence bio, et de Stéphaine Le Foll, les 4 familles de l'Agence bio : Fnab, ACPA, Coop de France et Synabio, ainsi que les intervenants du séminaire international.

 
"Il faut continuer à travailler pour faciliter les synergies avec l'ensemble des acteurs de la bio", continue Stéphane Stéphane Le Foll, remerciant le président Gangneron -qui arrive au terme de son mandat-, et l'équipe de l'Agence bio menée par Elisabeth Mercier, sa directrice, pour leur implication.
 
 
 
 
"Les synergies doivent être aussi encouragées avec les régions, nouvelles autorités de gestion du 2e pilier de la Pac, dans la mise en oeuvre des programmes de développement rural régionaux", souligne le ministre. Les arbitrages effectués  par les régions sur les aides au maintien dépendent, selon le ministre, de la part des surfaces déjà en bio."Celles déjà très engagées sont contraintes à faire des arbitrages, pour privilégier les conversions". Le ministère encourage les producteurs à se tourner vers les MAEC qui peuvent se substituer à l'aide au maintien. L'important est de développer les surfaces, notamment en grandes cultures, dans les régions les plus en retard sur la bio qui, répète-t-il, fait partie intégrante de l'agroécologie.
C.R-F