Tech&Bio Viticulture : Faire évoluer les pratiques

Le 06/09/2016 à 7:01 par La rédaction


La plateforme des couverts végétaux, pratiques culturales à encourager, est au cœur du pôle Fertilité des sols. (© C. Rivry-fournier)La plateforme des couverts végétaux, pratiques culturales à encourager, est au cœur du pôle Fertilité des sols. (© C. Rivry-fournier)

Déployé pour la seconde fois au cœur de l’appellation St-Émilion, le rendez-vous Tech&Bio viticulture affiche d’emblée une orientation vers l’agriculture durable. Si la bio reste le Graal, il s’agit d’abord de convaincre les viticulteurs de Nouvelle Aquitaine de faire évoluer leurs pratiques. Une gageure ?

F ace à une forte pression sociétale – avec l’effet traumatisant, ici, du documentaire de Cash Investigation – et une réglementation qui évolue vers moins de pesticides, les viticulteurs du Bordelais, et plus largement de Gironde, et de Nouvelle Aquitaine, doivent s’intéresser de près aux méthodes alternatives. Pendant deux jours, les 6 et 7 juillet au lycée viticole de Montagne, Tech&Bio, le rendez-vous des chambres d’agriculture, en est la vitrine : ateliers de travail du sol, de couverts végétaux, de traction animale, de biodiversité, de pulvérisation confinée et multiples conférences sur les techniques bio… ainsi qu’une centaine d’exposants ont attiré, selon les organisateurs, près de 3 000 visiteurs, dont beaucoup de conventionnels, à la recherche de nouvelles solutions.
Un plan pour accélérer les changements
Mais rompre avec le glyphosate n’est pas si facile ! Et l’ombre d’une future interdiction de l’herbicide préféré des viticulteurs girondins plane sur le salon. “C’est pourquoi notre nouveau plan régional pour accélérer la réduction des pesticides vise avant tout à faire évoluer les pratiques des 80 % de vignerons conventionnels”, annonce Alain Rousset, président de la nouvelle région élargie. “En Gironde, la bio ne couvre qu’un peu plus de 6 % des surfaces. Si on veut baisser les pollutions de pesticides, il faut réussir, avant tout, à agir sur le reste, c’est-à-dire 94 % du vignoble, qui est en conventionnel.”
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Christine Rivry-Fournier
 Lire l'intégralité de l’article dans le Biofil n°107 - sept-oct. 2016